Le Festin de Babette —- 9 octobre 2013 à 20:30

LE_FESTIN_DE_BABETTE

 

Babette, chef cuisinière renommée dans un grand restaurant parisien, le Café anglais, fuit la répression de la Commune de Paris en 1871. Elle trouve refuge au service de deux vieilles filles, dans un petit village luthérien du Jutland au Danemark.

Chaque année, elle achète un billet de loterie. Après quinze ans, elle remporte le gros lot de 10 000 francs et, plutôt que d’améliorer son sort, elle consacre tout son argent pour reconstituer, en une seule soirée et pour douze couverts, le faste de la grande cuisine parisienne.

 

Ce film de Gabriel Axel, modeste et savoureux, est un film sur le plaisir.
Christian Viviani – Positif n° 317-318 – Juillet août 1987

« Christian Viviani en a vanté les mérites mieux que je ne saurais le faire (Positif N° 317-18) :
« Plaisir de conter… plaisir de filmer… plaisir des acteurs… plaisirs fugitifs… »  Je n’ajouterai que : plaisir de la culture. Plaisir de l’intelligence des cultures d’un certain Sud et d’un certain Nord réconciliées…

Comme une poupée gigogne, le film se démultiplie. Comme les sensations gustatives, il ne cesse de se renouveler. Ses merveilles sont inépuisables. Comme l’âme d’un violon, elles vous habitent. Elles vous enrichissent et vibrent à volonté. Gabriel Axel s’est emparé d’une nouvelle de Karen Blixen et s’en est enchanté. On prend possession de son Festin de Babette et l’on s’en enchante…

Dans la droite ligne de Renoir, Gabriel Axel va au-delà du spectacle de la seule volupté…

La légèreté de l’être nous disent Gabriel Axel et Karen Blixen, c’est l’art. L’art pur, c’est-à-dire gratuit. L’art pour l’art, mais surtout l’art généreux. L’art qui s’offre, se donne sans contrepartie, pour le plaisir et la joie…

Le Festin de Babette est un film simple sans effets, sans affectation. On ne peut pas le voir sans la tentation ou la jouissance de l’effusion. »

Françoise Audé – Positif n° 326 – Avril 1988

« C’est donc sur tous les plans une réussite absolue, non seulement parce que l’histoire est belle mais parce qu’elle prouve que par des actes simples, humbles même, les esprits peuvent se libérer et les cœurs s’épancher davantage. On entre dans une vraie communion dont la gratuité est la clé de voûte…
C’est d’autre part une célébration du don de soi et du bonheur de vivre qui réunit en un festin somptueux tous les sens en un grand moment de plaisir et de volupté. »

abarguillet · 07 juillet 2012 – “Sens critique”
Le menu

Plats

Vins

Eau avec les fruits

Café accompagné de baba au rhum

 

 


Fiche technique

Distribution

Récompenses
Oscar du meilleur film en langue étrangère à la 60e cérémonie des Oscars en 1988.

Bibliographie


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